Lentement, doucement les cloches sonnent dans la nuit assombrie
Les arbres frissonnent aux gouttes de la pluie
Il est 17 heures et on entend les rires
Un élève qui va et vient, glousse
Content car les enfants, eux, n'ont pas finis
Toujours les mêmes visages, toujours les mêmes images
Toujours les mêmes chemins à traverser chaque matin
Cette odeur de fumée noire
Cigarette, pipe ou électronique
Envahissent mes poumons et nourrissent ma maladie
L'air est devenu souffre, irrespirable souffle
Qui à chaque respiration m'arrache les poumons
Assanatou KEBE