Helmut. Je te croise souvent dans le centre de Paris, ton talent épate et distrait les touristes qui s'arrêtent et regardent tes immenses dessins créés à même le sol au pastel. Ils te donnent une pièce parfois et repartent. Helmut, tu dis que tu ne sais que dessiner pour vivre. Un jour je t'ai posé une pièce et tu m'as appelée, tu m'as donné un sac en cuir que tu dis « avoir trouvé dans une poubelle de riches… ». Depuis je le porte toujours en bandoulière avec mes carnets de croquis à l'intérieur et mes crayons.